19-e DIMANCHE après PENTECÔTE


Matines : Jean XX, 11-18
Lit
urgie : Gal. VI, 11-18 ; Luc XVI, 19-31


AU NOM DU PÈRE DU FILS ET DU SAINT-ESPRIT !
Bien-aimés Frères et Sœurs,


I – L’Evangile de Matines nous place, semble-t-il, quelques instants après la Résurrection. Marie est près du Sépulcre en pleurant. Elle se penche et voit deux anges vêtus de blanc assis l’un à la tête et l’autre aux pieds. Ils disent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur dit : « Parce qu’on a enlevé mon Seigneur et je ne sais où on l’a mis ». Et se retournant, elle vit Jésus Lui-même qu’elle ne reconnut pas. Il lui fit la même demande - « pourquoi pleures-tu ? » Et, Le prenant pour le jardinier, elle Lui dit : « Dis-moi où tu l’as mis et j’irai le prendre … ». Jésus répond un seul mot : « Marie ! » et, aussitôt elle lui dit : « Rabbouni ».

Reconnaissance pleine !

Il lui dit : « Ne me touche pas, car Je ne suis pas encore monté vers mon Père ». Ce sont en effet des instants immédiatement consécutifs à la Résurrection, mais Il donne un message pour ses « frères » : à peine ressuscité, Il se manifeste dans sa permanence de Rédempteur.

II – L’Epître aux Galates, notablement postérieure, nous plonge dans des controverses – connues – entre circoncis et chrétiens. Des juifs cherchaient à faire circoncire des fidèles – ce qui avait l’avantage de leur éviter (peut-être …) la persécution. Saint Paul répond « A Dieu ne plaise que je me glorifie d’autre chose que de la Croix ! »

Discussion nettement postérieure à l’épisode précédent, mais qui porte la marque des tout débuts de l’évangélisation. Il ne sert rien d’être circoncis ou de je pas l’être, dit le Christ : ce qu’il faut, c’est être une nouvelle créature !

Incidemment – sans y attacher ‘importance – l’apôtre nous révèle qu’il porte ce que les siècles plus tardifs appelleront les stigmates.

III – L’opposition entre « les valeurs du monde » et celles de la croix – métaphorique – est bien marquée par la parabole du riche et du pauvre Lazare. Le riche vivait dans l’abondance et les jouissances. A sa porte, il y avait le pauvre Lazare qui désirait se rassasier des miettes de la table du riche … Mais même les chiens venaient lécher ses ulcères.

Or le riche et Lazare meurent la même nuit.

Le riche, parmi ses tourments, voit de loin Lazare dans le sein d’Abraham. Il prie Abraham d’envoyer Lazare « tremper le bout de son doigt dans l’eau » pour me rafraîchir la langue. Le Père Abraham lui rappelle combien différentes ont été leurs vies …Mais en outre, ajoute-t-il, il y a entre nous et vous un grand abîme que nul ne peut franchir …

Le riche cependant ajoute : « J’ai cinq frères : je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père pour qu’ils ne viennent pas eux aussi dans ce lieu de tourment ! ». Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent, répond Abraham.

Non, Père Abraham, mais si quelqu’un de morts, va vers eux, ils l’écouteront !

Abraham répond : s’ils n’écoutent ni Moïse si les prophètes, ils ne seraient pas davantage persuadés si un mort allait vers eux !

Et, pouvons-nous ajouter, ils ont connu la Résurrection du Christ, et ils ne se sont pas convertis !

QUE NOS CŒURS, FRERES ET SŒURS BIEN-AIMES, A LA DIFFERENCE DE CEUX DES CINQ FRÈRES NE SOIENT PAS ENDURCIS !


AMIN

 

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18-e DIMANCHE après PENTECÔTE


Matines : Jean XX, 1-10
Lit
urgie : Gal. II, 16-20 ; Luc VIII, 5-15
Hebr.
XIII, 7-16 ; Jean XVII, 1-13


AU NOM DU PÈRE DU FILS ET DU SAINT-ESPRIT !
Bien- aimés Frères et Sœurs


I – L’Évangile de Matines peut être qualifié comme celui de la conversion de saint Jean. Marie-Madeleine vient au sépulcre qu’il faisait encore nuit et elle vit que la pierre avait été ôtée. Elle courut prévenir Pierre et Jean et leur dit : « On a enlevé le corps du Seigneur et nous ne savons pas où on l’a mis ! ». Les deux apôtres courent au Sépulcre. Jean qui était le plus jeune, vit, mais n’entra pas. Pierre entra, vit les bandelettes et, plié à part, le linge du visage.

Alors Jean entra aussi : il vit ET IL CRUT ; car il n’avait pas encore compris ce que dit l’Écriture, qu’il fallait que Jésus RESSUSCITÂT DES MORTS.

C’est proprement la conversion de saint Jean !

II – L’Épître aux Galates développe l’incompatibilité entre la Loi et la Foi : ce n’est pas par la Loi que l’homme est justifié, mais uniquement par la Foi en Jésus-Christ : nous qui sommes nés Juifs, nous sommes venus à Jésus parce que par Lui seul s’accomplit la justification. Si je feins de revenir à la Loi, je montre que je suis moi-même traître et menteur, car, par la Loi même je suis mort à la Loi.

Je suis crucifié avec Christ et je ne vis plus moi-même, mais Christ vit en moi. Si je vis encore dans mon corps mortel, c’est Christ qui vit en moi : je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui S’est donné pour moi.

Aux apparences et aux fausses réalités s’oppose la Vérité qui est elle-même sans commune mesure avec les fantasmes du monde.

III – Après ce que l’Épître comporte de difficile et de traumatisant, l’Évangile paraît nous ramener à une vision plus naturelle. C’est en effet la parabole du semeur.

Un homme sortit pour semer sa semence, or une partie des grains tomba le long du chemin et les oiseaux du ciel s’en nourrirent. Une autre partie tomba sur un endroit pierreux, mais quand elle fut levée, elle sécha car il n’y avait pas d’humidité. Une autre partie tomba parmi les épines et les buissons les étouffèrent. Mais une autre partie tomba dans la bonne terre et elle produisit au centuple.

Les disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole et le Christ répondit – ce qui est en somme le mystère de la prédestination : à vous, il vous est donné de connaître les mystères du Royaume de Dieu. Mais aux autres, il n’est parlé qu’en paraboles afin qu’en voyant ils ne voient point et qu’en entendant, ils ne comprennent point.

Redoutable mystère du destin des hommes !

Mais aux apôtres le Christ explique la signification de la parabole. La semence, c’est la Parole de Dieu. Certains l’écoutent, mais le diable vient qui ôte cette parole de leur cœur. D’autres la reçoivent avec joie, mais ils n’ont pas de racines : ils ne croient que pour un temps, et quand la tentation survient, ils se retirent. D’autres entendent la Parole, mais la laissent étouffer par les inquiétudes et les soucis du monde, si bien qu’ils ne portent pas de fruit. Mais la bonne terre, ce sont ceux qui retiennent la Parole dans leur cœur et la font fructifier !

Saint Jean lui-même n’avait pas compris immédiatement … C’est pour nous, dans notre médiocrité, un encouragement …

Mais, avec la Grâce de Dieu, veillons à rester disponibles et à recevoir la bonne semence !

AMIN

 

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17-e DIMANCHE après PENTECÔTE


Matines: Luc XXIV, 36-53
Liturgie : Galat. I, 11-19 ; Luc VII, 11-16


AU NOM DU PÈRE DU FILS ET DU SAINT-ESPRIT !
Bien-aimés Frères et Sœurs,

I - L’Evangile de Matines raconte une nouvelle apparition du Christ à Ses disciples. Ceux-ci, épouvantés, Le prennent d’abord pour un fantôme. Mais le Christ leur dit de Le toucher, car les fantômes n’ont ni os ni chair. Mais comme dans leur joie, ils ne croyaient pas encore, Il leur dit : « Avez-vous quelque chose à manger ? » - Ils Lui présentèrent un morceau de poisson grillé et un rayon de miel et Il les mangea devant eux.

Il enchaîne en leur rappelant ce qu’Il leur avait enseigné en évoquant Moïse et les prophètes. Vous êtes témoins de ces choses et Je vais vous envoyer par le monde. Mais attendez quelques jours à Jérusalem jusqu’à ce que je vous receviez ce que Je vous ai promis – c’est-à-dire le Saint-Esprit. Il les mena ensuite vers Béthanie. Il les bénit, et comme Il les bénissait, Il se sépara d’eux et fut élevé au ciel.

II – L’Evangile que je vous ai annoncé, ne vient pas de l’homme, témoigne ici l’Apôtre Paul, mais je l’ai reçu par la révélation de Jésus-Christ.

Cela s’applique également à toute la Révélation apostolique ; nous venons d’être témoins de l’Ascension : Eh bien, à travers les apôtres, nous venons d’en avoir la révélation par Jésus-Christ.

Singulièrement extraordinaire était le fait de l’Ascension : c’est de Jésus-Christ Lui-même que nous en recevons la connaissance !

III – Le Seigneur est singulièrement proche de nous !

L’épanouissement de cette vérité est, dans l’évangile d’aujourd’hui l’épisode du fils de la veuve de Nain. Le Seigneur était entouré d’une grande foule et comme Il approchait de la porte de la ville, il arriva qu’on portait en terre un mort, fils unique d’une veuve.

Le Seigneur fut touché de compassion et dit à la mère : « Ne pleure plus ! »

Il toucha la bière et les porteurs s’arrêtèrent. Et Jésus dit : « Jeune homme, Je te le dis : Lève-toi ! »

Et celui qui était mort s’assit et commença à parler. Jésus le rendit à sa mère. Tel est le miracle de la résurrection du fils de la veuve de Nain.

Le Seigneur est plein de compassion : adorons-Le !

AMIN

 

 

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16-e DIMANCHE après PENTECÔTE


Matines : Luc XXIV, 12-35
Lit
urgie : 2 Cor. XI, 31 – XII, 9 ; Luc VI, 31-36


AU NOM DU PÈRE DU FILS ET DU SAINT-ESPRIT !
Bien-aimés Frères et Sœurs,


I – L’Evangile de Matines mentionne initialement la visite solitaire de Pierre au Sépulcre et son étonnement, mais il est centré sur l’épisode des pèlerins d’Emmaüs longuement développé. Deux disciples se rendaient à Emmaüs et ils parlaient des dramatiques événements de la Passion. Un inconnu se joint à eux et leur demande pourquoi ils sont si tristes. Ils s’étonnent de l’ignorance de cet homme, mais à sa demande ils évoquent les événements récents. Ils parlent avec admiration de Jésus dont ils disent qu’Il était un prophète puissant et dont ils espéraient qu’Il rétablisse le royaume d’Israël. « Gens sans intelligence et d’un cœur tardif » dit l’inconnu, et, en citant tous les prophètes à partir de Moïse, il leur explique comment Jésus devait effectivement souffrir, être mis à mort et ressusciter.

Les deux disciples d’Emmaüs l’écoutent attentivement et, comme le soir tombait, ils invitent cet inconnu à rentrer avec eux à l’auberge … L’inconnu – car c’était Jésus – s’assied avec eux, prend le pain et le bénit et les deux le reconnaissent alors « à la fraction du pain ». Bouleversés, ils retournent aussitôt à Jérusalem pour raconter ce qui leur était arrivé.

Les autres apôtres les croient et ils disaient : « Le Seigneur est vraiment ressuscité. Il est apparu à Simon ... » – mentionné au début de cet évangile d’aujourd’hui.

Cet épisode est singulièrement mémorable, car le Seigneur y explique personnellement le plan divin qui le concernait et qui demeure fondamentalement dans le Credo.

II – C’est dans la ligne, véritablement mystique, de cette rencontre mémorable que s’insère le témoignage de l’apôtre Paul qui évoque toutes les faveurs dont, à sa surprise, il a bénéficié. Certes, il a été poursuivi, persécuté et il n’a échappé que difficilement à tel ou tel persécuteur. Mais il a eu aussi des révélations extraordinaires : dans son corps ou sans son corps, il ne sait, il a été transporté « au troisième ciel » et il a entendu là des paroles qu’il n’est pas permis de répéter …

Tout cela est vrai, mais afin qu’il ne s’en vante pas, il a reçu aussi « un ange de Satan » qui est venu le tourmenter dans sa chair. Il a demandé plusieurs fois au Seigneur d’en être libéré, mais le Seigneur lui a répondu : « Ma Grâce te suffit ! » Et Il ajoute : « Car ma force s’accomplit dans la faiblesse ! »

III – Ces deux premières parties du sermon d’aujourd’hui, nous introduisent l’une et l’autre aux manifestations et à l’essence de la Mystique. Les pèlerins d’Emmaüs sont sur le plan de la quotidienneté : ils parlent, en toute simplicité de ce qu’ils ont vu, et – ajoutons – de ce qu’ils n’ont pas compris. Le Seigneur survient, Il leur parle comme à des compagnons et Il leur explique Tout.

Ils reçoivent dans leur humilité quotidienne la Connaissance suprême. Paul, au milieu des vicissitudes de sa vie terrestre reçoit la révélation suprême et incommunicable.

C’est, pourrait-on dire, l’alpha et l’oméga de la mystique : on peut s’y trouver tout naturellement, sans rien d’extraordinaire, et l’on peut au contraire être transporté « au troisième ciel » !

Mais l’aboutissement paradoxal, c’est l’évangile de ce jour : si vous aimez ceux qui vous aiment, si vous prêtez à ceux dont vous attendez des bienfaits, quel gré vous en saura-ton ? Même les païens font ainsi.

Mais le Christ nous dit : faites du bien à ceux dont vous n’attendez rien, aimez vos ennemis ! Nous avons franchi deux degrés apparemment opposés de la Mystique et nous aboutissons à la plénitude de la charité.

Que nos âmes soient remplies de sagesse !

AMIN

 

 

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14-e DIMANCHE après PENTECÔTE


Matines : Marc XVI, 9-20
Lit
urgie : 2 Cor. I, 21 – II,4 ; Matt. XXII, 1-14


AU NOM DU PÈRE DU FILS ET DU SAINT-ESPRIT !
Bien-aimés Frères et Sœurs,


I – Les prévenances de Dieu à notre égard sont toujours bien au-delà de ce que nous imaginons : car nous ne sommes que des hommes et Il est Dieu et Il est notre Sauveur. Nous le voyons dès l’évangile de Matines : Christ ressuscité apparaît à Marie-Madeleine venue à Son tombeau. Elle le raconte aussitôt, mais on ne la crut pas ! Il apparaît aux pèlerins d’Emmaüs, ils racontèrent, mais on ne les crut pas ! Il apparaît enfin aux onze qui étaient à table et Il leur reprocha leur manque de foi. Il leur renouvelle ce qui est leur mission apostolique, d’évangéliser les nations et de baptiser afin que ceux qui croiront soient sauvés, et peu après, dans l’affirmation de Sa Divinité, sous leurs yeux Il s’élève dans le ciel.

Les témoins immédiats ont témoigné, mais l’incrédulité commence dès leurs tout proches !

II – Paul n’est qu’un apôtre, mais il a reçu en arrhes le sceau de Dieu et c’est par suite de la conscience du décalage entre lui et ses fidèles de Corinthe qu’il a longtemps différé d’aller parmi eux.

Nous sommes toujours déphasés face à la munificence de la Grâce …

III – L’évangile de saint Matthieu pour ce quatorzième dimanche est celui des noces du Fils du Roi. Le Roi mariait son Fils, et, pour cette occasion, le festin préparé était plus que ce que l’on peut attendre en orient : il était d’une magnificence non seulement orientale, mais royale. Les bêtes avaient été égorgées à l’avance, les viandes et tous les autres mets avaient été préparés : au moment opportun, le Souverain envoie ses serviteurs convier les invités – car ceux-ci avaient été prévenus à l’avance. Mais, curieusement, l’un ou l’autre s’excusent : tel avait acheté un champ et voulait le visiter, tel autre avait une affaire en cours, un autre encore venait de se marier : bref, sous divers prétextes, tous refusent de se rendre à l’invitation.

Le Roi envoie à nouveau d’autres serviteurs – à la longueur de ces diverses circonstances, vous comprenez bien que ce récit ne se rapporte pas à des événements quotidiens, mais a une dimension symbolique – mais
les serviteurs successivement envoyés sont aussi mal reçus que les premiers, voire plus mal : certains sont insultés, certains sont maltraités, certains sont tués … Vous pensez alors au prophète Zacharie, tué entre la nef et le sanctuaire : vous pensez bien, car c’est des prophètes qu’il s’agit effectivement ici ... Tous ces prophètes que le Roi – c’est-à-dire Dieu – a envoyé au peuple juif, « les invités », pour une circonstance qui n’était autre que le mariage du Fils de Dieu et de la nature humaine, le Christ incarné.Que fait le Roi ainsi bafoué par les invités qu’il avait choisis ? Il envoie son armée qui châtie les meurtriers et brûle leur ville – c’est la fin de l’existence de la nation juive.

Ensuite, le Roi dit à ses serviteurs : « Le repas est prêt – vous voyez bien qu’il s’agit d’un symbole –, faites entrer tous ceux que vous rencontrerez par les chemins et par les places ». Ces nouveaux conviés qui n’étaient pas originellement invités, ce sont les Gentils, c’est-à-dire nous les non-juifs. Ainsi font les serviteurs et ils sont bientôt en mesure d’annoncer au Roi que toutes les places au festin sont désormais occupées.

Le Roi vient à son tour, voit tous ces convives … Mais il remarque l’un d’entre eux qui est venu au banquet sans la robe nuptiale – c’est-à-dire sans s’être préparé pour ce festin royal, c’est-à-dire l’Eucharistie. Le Roi lui demande les raisons de son comportement, l’autre bafouille, le Roi le fait prendre par ses gens, lier pieds et poings attachés et le fait jeter dans les ténèbres extérieures – où il y aura des pleurs et des grincements de dents.

Dieu est patient, nous l’avons vu, miséricordieux et plus que miséricordieux !… Mais il est notre Roi. Il y a Ses prescriptions, Ses enseignements et Ses lois. Il avait choisi les Juifs en leur donnant des règles qui devaient les conduire au Christ.

Celui qui refuse les comportements de salut, celui-là est rejeté dans les ténèbres du châtiment éternel.
Puissions-nous, frères et sœurs bien-aimés, ne pas confondre la PATIENCE de Dieu et le LAXISME DE L’INDIFFERENCE !


AMIN

 

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