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Le Dimanche du Pardon
Aujourd’hui, c’est le Dimanche du Pardon, le dernier jour avant le Grand Carême. En ce jour, les chrétiens orthodoxes écoutent des chants liturgiques émouvants, se replient sur eux-mêmes et examinent leurs relations avec leurs parents, enfants, proches, amis et collègues. De la chorale, ils entendent l’appel divin à pardonner à tous et pour tout – pour tout ce qui les a blessés, calomniés ou offensés, consciemment ou inconsciemment. Ils s’embrassent avec un sentiment fraternel et se demandent mutuellement pardon.
Dès demain commence le Grand Carême, qui dure quarante jours jusqu’à l’entrée du Christ à Jérusalem. De cette manière, nous suivons les traces du Sauveur, qui a jeûné pendant quarante jours avant de proclamer l’Évangile au monde. Avant Lui, Noé est resté quarante jours dans l’arche. Moïse a passé quarante jours avec Dieu sur le mont Sinaï. Les Israélites ont erré dans le désert pendant quarante ans. Quelle est la signification sacrée du nombre quarante ? Ces jours, ces semaines et ces années représentent toujours une préparation à quelque chose de nouveau. Ce nombre évoque sans doute aussi les quarante semaines de grossesse avant la naissance d’une nouvelle vie. Pour Noé, il annonçait un monde purifié du péché par le Déluge. Pour Moïse, il marquait l’émergence d’un peuple d’alliance. Pour les Israélites, cela signifiait une nouvelle vie en Terre promise. Pour le Christ, il symbolise la naissance du nouvel Israël, libéré du péché, réconcilié avec Dieu et soumis à la loi de l’Esprit, et non à celle de la chair.
Beaucoup d’entre nous savent déjà que le mot slave "post" (carême) a une connotation militaire et signifie "garde" ou "sentinelle". Nous sommes appelés à être des soldats du Christ. Tout comme les soldats font leurs adieux à leurs proches avant de partir au combat, nous devons d’abord nous pardonner mutuellement avant d’entamer la lutte invisible contre les esprits mauvais extérieurs et contre nos ennemis intérieurs – nos mauvaises habitudes, nos passions et nos tentations. Lors de la liturgie d’aujourd’hui, dans l’Évangile de Matthieu, nous lisons : "Si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs offenses, votre Père céleste ne vous pardonnera pas non plus vos péchés." (Matthieu 6:14-15). La même logique du pardon est inscrite dans la prière du Seigneur, le "Notre Père" : "Remets-nous nos dettes, comme nous les remettons à nos débiteurs…"
Le diable durcit les cœurs et les remplit de rancune, au point que certains refusent de pardonner et d’oublier. D’autres pardonnent, mais ne peuvent pas oublier. Un troisième groupe parvient à pardonner et à oublier, ce qui est un exploit remarquable. Saint Jean Chrysostome dit que "il est plus facile de pardonner que de se venger." Mais en raison de notre égoïsme naturel, nous préférons souvent nous abandonner à nos passions et rendre le mal pour le mal. "Le principe œil pour œil finira par rendre le monde entier aveugle". Le monde est ainsi fait que le bien exige souvent un grand effort, tandis que le mal se fait avec une facilité tragique. "Le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s’en emparent" (Matthieu 11:12).
Les anciens Grecs avaient déjà compris que la chose la plus difficile pour l’homme est de se connaître soi-même – son âme, ses qualités et ses défauts. Nous sommes constamment occupés par toutes sortes de tâches, discutons avidement de la vie privée des autres, mais lorsque nous restons seuls, ne serait-ce qu’un court instant, nous nous ennuyons et cherchons des distractions. Prenons-nous le temps, avant la confession, d’examiner notre conscience et de nous souvenir de nos fautes envers Dieu et envers les autres ? Après la confession, nous recouvrons souvent notre âme du linceul de l’oubli et préférons scruter celles des autres. Sans voir la poutre dans notre propre œil, nous remarquons la paille dans celui de notre voisin (Matthieu 7:3). Nous ne considérons même pas le commérage, la moquerie et l’accusation des autres comme un péché, mais plutôt comme un agréable passe-temps et un moyen de socialisation.
Saint Paul écrit : "Ô homme, tu es inexcusable, toi qui juges les autres ; car en jugeant autrui, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses." (Romains 2:1).
L’ancienne tradition des Pères du désert raconte qu’un moine juste du désert égyptien vit un jour un de ses frères commettre un péché. Il soupira et dit : "Malheur à moi ! Comme il pèche aujourd’hui, ainsi je pourrais pêcher demain !"
Souvenons-nous de l’épisode de la femme adultère que les pharisiens voulaient lapider. Lorsque le Christ leur dit que seul celui qui est sans péché peut jeter la première pierre, leur conscience commence à les troubler et leur rappelle leurs propres fautes. Honteux, ils baissent la tête, lâchent leurs pierres et s’en vont (Jean 8:9).
Le pardon n’est pas facile. Parfois, l’effort de pardonner réveille notre orgueil, ravive une ancienne douleur, une indignation endormie ou une haine atténuée. Pourtant, le pardon est indispensable pour pouvoir s’unir au Christ pendant la Sainte Communion. Avant de nous approcher du Calice, nous devons rechercher la paix et demander pardon à ceux que nous avons offensés, mais aussi veiller à ne pas nourrir de haine ou de mépris envers ceux qui ont péché contre nous. Car les dons sacrés peuvent aussi être pour notre condamnation si notre cœur est encore chargé de rancune.
Ce soir, lors du Dimanche du Pardon, regardons les autres dans les yeux et tendons la main pour un pardon sincère, afin de commencer le Carême avec un cœur pur. Je vous prie de me pardonner à mon tour mes faiblesses, mes offenses, ou si je n’ai pas été à la hauteur dans certaines situations, si je n’ai pas su répondre à vos attentes. Pardonnez-moi et que Dieu vous pardonne !
Bon Carême à tous !
Prêtre Zhivko ZHELEV
Triomphe de l’Orthodoxie - St Métropolite PHILARÈTE – Торжество Православия Cв. Митрополитъ ФИЛАРЕТЪ
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Le Triomphe de l’Orthodoxie
Nous connaissons les difficultés que l’Église Orthodoxe a subies dans son histoire, dans les temps anciens, où elle eut à subir d’abord les persécutions, puis vinrent les hérésies. Mais c’était il y a longtemps, nous dira-t-on. Toutefois, regardons autour de nous : dans quelle situation se trouvent aujourd’hui l’Église et l’Orthodoxie véritable ? En effet, les hérésies ont toujours existé, mais jamais l’Église n’a connu ce que nous voyons en permanence aujourd’hui : des falsifications spirituelles, des contrefaçons spirituelles, des tentatives pour remplacer l’Église et l’Orthodoxie Véritables par une fausse église et une fausse orthodoxie.
Vous savez combien se développe aujourd’hui cette contagion que l’on appelle l’œcuménisme et qu’adoptent volontiers tous ceux dont l’échine est souple et la conscience flexible. Pour eux chaque Église, chaque confession religieuse, comporte une part de vérité et il convient d’unir entre elles ces parts de vérité pour obtenir un tout qui serait la nouvelle Église véritable. Cela signifie que notre Église Orthodoxe Russe devrait admettre qu’elle ne possède pas la plénitude de la Vérité, mais seulement une partie et que le reste serait mensonge et erreur. Que penseraient saint Séraphim de Sarov ou saint Jean de Cronstadt s’ils entendaient pareille chose ?
Notre Église possède la Vérité, elle s’y tient fermement et ne s’en écartera jamais. Que nous soyons prêtres ou simples fidèles, nous sommes des gens faibles, chacun de nous commet des péchés, trébuche, mais, nous qui sommes dans l’Église, par l’immense grâce de Dieu, nous possédons cette Vérité et jamais nous n’accepterons de dire que nous n’en possédons qu’une partie.
Cette erreur en induit une autre. Une erreur au niveau des principes entraîne immanquablement des erreurs pratiques. Prenez le modernisme qui, de nos jours, s'insinue partout dans la vie ecclésiale. Ne voyons-nous pas à quel point les célébrations et les rites, ainsi que le contenu même de notre vie religieuse, se vident de sens et se dénaturent au point de devenir méconnaissables ? Regardez les traditions sacrées, qu’elles soient antiques, patristiques, ou nos traditions orthodoxes russes que l’on qualifie de dépassées et d'inutiles. Nous savons évidemment que là où est la Vérité, il y a Dieu, et que si nous restons fidèles à la Vérité et à la justice, le Seigneur ne nous abandonnera pas.
J’aimerais répondre à une question qui nous est souvent posée : comment se fait-il que dans les cathédrales où célèbrent des évêques, le jour du Triomphe de l’Orthodoxie l’Église orthodoxe maudisse ceux qui sont dans l’erreur, ceux qui se sont écartés de l’Orthodoxie et ont quitté l’Église. Pourquoi les maudit-on ? C’est cruel ! - nous dit-on .
Que chacun sache que l’Église n’a jamais maudit qui que ce soit. Ce terme de malédiction est en effet effrayant. Dans les Évangiles nous ne le rencontrons qu’à une seule occasion quand il sera prononcé par Celui qui Seul a le pouvoir de le faire, lorsque lors du Jugement dernier Il dira à ceux qui Lui auront été infidèles : « Retirez-vous de Moi, maudits, allez au feu éternel, qui a été préparé pour le diable et ses anges » /Mat. 25, 41/. Lui Seul peut le dire, quant à nous, nous ne maudissons personne. L’anathème proclamée par l’Église n’est en rien une malédiction ou une invocation à faire descendre le courroux de Dieu sur la tête d’unepersonne. Ce n’est qu’une excommunication de l’Église d’une personne qui a cessé de lui appartenir.
Nous avons plus d’une fois rappelé ces paroles du Sauveur : « S’il n’écoute pas non plus l’Église, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain » /Mat. 18, 17/, c’est-à-dire qu’il cesse d’être un chrétien. Parlant de telles personnes, l’Église dit qu’elles se sont elles-mêmes coupées de l’Église, ont cessé d’obéir à sa voix maternelle. Elle le fait non seulement pour en informer les autres, mais pour venir en aide aux excommuniés eux-mêmes, espérant que cet avertissement terrible agira sur eux lorsqu’ils entendront à quel sort le jugement de l’Église les condamne pour leurs errements et qu’ils reviendront à la raison.
Dans une Lettre aux Galates, l’apôtre Paul écrivait que des faux-docteurs étaient venus après lui et leur annonçaient un autre enseignement que le sien dans le but de les égarer. Et il leur disait : « Mais quand nous-mêmes, quand un ange du ciel vous annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème » /Gal. 1, 7-8/. Voilà pourquoi l’Église proclame les anathèmes le jour du Triomphe de l’Orthodoxie.
Mais souvenez-vous que la proclamation de l'anathème s’accompagne de prières émouvantes adressées au Seigneur afin qu’Il fasse entendre raison aux égarés. L’Église est forcée de dire d’eux qu’ils sont anathèmes, c’est-à-dire des apostats, et qu’ils sont excommuniés, c’est-à-dire mis en dehors de la communion de l’Église, mais en même temps elle éprouve de la douleur et prie pour eux, afin que le Seigneur les aide à revenir au sein de l’Église. Amen.
Saint Métropolite PHILARÈTE
Торжество Православия
Мы знаем через какие трудности проходила Православная Церковь на своем пути в древние времена, когда была сначала эпоха гонений, а после нее – эпоха ересей. Но это было, и ушло; и от нас это уже далеко, нам скажут. Но осмотримся вокруг, в каких условиях сейчас находится Церковь и истинное Православие? Ереси в древности всегда были, но не было того, чего так много теперь: духовных подделок, духовной фальши, соблазнов подменить истинную Церковь и истинное Православие лже-церковью или, во всяком случае, лже-православием.
Вы знаете, как теперь разливается повсюду зараза так называемого экуменизма, на платформу которого охотно становятся все, у кого гибкая спина и гибкая совесть. Говорят: «Мы признаем, что каждая церковь, каждое исповедание имеет долю истины, и вот эти доли истины мы хотим соединить вместе, чтобы получилось одно целое – новая истинная церковь». Это значит, что и наша Русская Православная Церковь должна согласиться с тем, что она полнотой истины Христовой не обладает, а только частицей ее, а все остальное – ложь и заблуждение. Что сказали бы преп. Серафим Саровский или св. прав. Иоанн Кронштадтский, если бы им сказали такую вещь?
Наша Православная Церковь истину имеет и в истине твердо стоит, и никогда от истины не отступит. Мы – люди слабые, и служители Церкви и рядовые чада Ее, каждый из нас погрешает, спотыкается, но истиной мы, находясь в Церкви, обладаем – по великой милости Божией – и никогда не согласимся с тем, что это не вся истина, а только часть ее.
Из этого соблазна вырастает другой ; принципиальная неверность всегда влечет за собой и практическую неверность. Возьмите теперь так называемый модернизм, который в наши дни тоже вклинивается всюду в церковную жизнь. Разве мы не видим, как искажается и опустошается до неузнаваемости само наше богослужение и, вообще, всё содержание нашей церковной жизни ? Когда священные традиции, как древние, святоотеческие, так и наши православные российские, называются чем-то отжившими, не нужными. Конечно, знаем мы с вами хорошо, что где правда, там и Богъ, и если мы стараемся хранить верность правде и истине, то Господь нас не забудет и не оставит.
Хотелось бы ответить на вопрос, который часто задают : каким это образом в кафедральных соборах, где служат Архиереи, Православная Церковь в неделю Православия проклинает тех, кто заблудился, кто отошел от Православия и от Церкви и почему она их проклинает? Это слишком сурово, слишком жестоко, нам говорят !
Да будет известно каждому, что Церковь никогда и никого не проклинает. Слово «проклятие» – страшное слово. И в Евангелии мы знаем одно только указание, когда это страшное слово будет произнесено Тем, Кто Один только может его произнести, – когда на Страшном Суде грозный Судия тем, кто был неверен Ему, скажет: «идите от Меня, проклятые, в огонь вечный, уготованный дьяволу и ангелам его» (Мф 25, 41). Он только Один может это сказать, а мы никого не проклинаем. Анафема, возглашаемая Церковью, есть никак не проклятие, не призывание на голову человека кары и гнева Божия, а только отлучение от Церкви, отлучение от нее того, кто фактически перестал в ней уже состоять.
Мы уже приводили слова Спасителя: «Кто Церковь не слушает, тот все равно, что язычник и мытарь» (Мф. 18, 17), т.е. перестал уже быть христианином. О таких Церковь и объявляет, что они себя отсекли от общения с Церковью, перестали слушаться ее материнского голоса. И это – не только для сведения других, чтобы они знали это, но и для пользы самих отлучаемых. Церковь уповает, что хоть это грозное предупреждение подействует на них, слыша, какому суду Церковь их подвергла за их заблуждения, и одумаются.
Когда-то апостол Павел писал к Галатийским христианам о том, что после него закрались лжеучители, которые старались их сбить столку, проповедуя им не то, что он проповедовал. Указывая Галатам на это, апостол Павел говорит: «Если не только мы, но и Ангел с неба будет вам благовествовать не то, что вы приняли от нас раньше, анафема да будет» (Гал. 1, 8-9). Вот потому-то Церковь и возглашает анафему.
Но помните, что провозглашение анафемы соединяется в Торжестве Православия с умилительными молитвами ко Господу о том, чтобы Господь Сам вразумил заблудившихся. Церковь вынуждена о них сказать, что они – анафема, т.е. отступники – и отлучаются от Церкви, но она скорбит о них и молится за них, чтобы Господь помог им образумиться и вернуться в лоно Матери Церкви. Аминь.
Св. Митрополитъ ФИЛАРЕТЪ
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2° Dimanche du Grand-Carême
Chers frères et sœurs en Christ ! Si l'homme veut connaître le sens et le but de son existence, il doit tout d'abord se connaître lui-même : Qui suis-je ? Quel est le but et la justification de ma vie ?
La bonne réponse à ces questions «qui suis-je ? et quel est le but de ma vie ?», nous est donnée dans les Saintes Écritures et est révélée par saint Grégoire Palamas, auquel est consacré le 2° dimanche du Grand-Carême.
Nous entendons les arguments de scientifiques chagrins qui affirment que l'homme est issu des animaux les plus bas - que le singe serait son ancêtre lointain. À l'appui de ces arguments, ils mettent en avant les points communs entre la vie mentale des animaux et celle de l'homme. Cependant, l'activité mentale des animaux ne reflète que les exigences de leur corps : la nutrition, la reproduction et l’auto-conservation. Certes, ces exigences sont également propres à l'homme, mais l'homme est capable de s'élever au-dessus de la dépendance à l'égard de ces besoins - et c'est en cela que son pouvoir sur sa nature psychophysique manifeste la grandeur de l'homme. Et l'homme ne devient essentiellement homme que lorsque sa nature psychophysique est bridée.
Quel est l’enseignement sur l'homme tel qu'il est révélé par saint Grégoire Palamas ? L'homme a été créé par Dieu, le Créateur de l'univers. Il a été créé «à l'image et à la ressemblance de Dieu». L'homme a été tiré de la terre, mais il ne se limite pas à cela : le Créateur lui insuffle «le souffle de vie» et toute l'existence de l'homme dépend de ce «souffle de vie». Ainsi, dans la structure même de l'homme, est incluse la foi, l'union avec Dieu, le lien avec Dieu. Soulignons que la religion est organiquement incluse dans la nature de l'homme. Le mot «religion» signifie «lien, union». C'est pourquoi les colonnes de l'Église disent que l'âme humaine est «chrétienne par nature». C'est pourquoi il est insensé de parler de l'homme sans le relier à Dieu, à son Créateur ; cela reviendrait à priver l'homme de sens et à assimiler la vie humaine à la grimace maléfique de Satan.
«Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance», dit l'Écriture Sainte. De tout ce qui vit sur terre, l'homme et lui seul peut prétendre être «l'image de Dieu», et c'est dans cette image que réside la dignité suprême de l'homme. Dans aucun système philosophique, l'homme n'est autant magnifié que dans le christianisme. «Votre corps, -dit l’apôtre Paul, -est le temple du Saint Esprit qui est en vous ».
Tout au long de son existence, l'homme reste lié à son Créateur. Comment ce lien est-il maintenu ? Il est maintenu par l'obéissance à Dieu, l'obéissance à Sa volonté et à Sa loi. Mais l'homme, le premier Adam, au lieu d'accepter la vie comme un don divin, a voulu être maître de sa propre vie, il a voulu l'autonomie, l'indépendance et il est tombé en désobéissance à Dieu. Par cette désobéissance, il a rompu le lien avec la Source de la vie et de la sagesse.
Si l'obéissance à Dieu n'avait pas été violée, la mort n'aurait été qu'un simple passage vers Dieu ; maintenant elle est devenue fatale, elle est devenue un châtiment. L'homme a rejeté la loi intérieure de la présence de Dieu en lui et s’est retrouvé livré à lui-même, à son autonomie trompeuse. Celui qui avait rêvé d'être l'égal de Dieu n’est devenu qu’un homme mortel. « Ayant connu Dieu, - nous dit l’apôtre Paul, - ils ne lui ont pas rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres».
Et voilà qu’en ce deuxième dimanche de Carême, par la bouche des saints, le Seigneur s’adresse à nous en disant : «Homme ! Rappelle-toi d'où tu es tombé... reconnais ta noblesse, n'oublie pas l'affinité entre toi et Dieu. Il n'est pas d'autre proximité que la tienne, celle de ton âme avec Dieu..... Le Christ, le Fils de Dieu, a voulu être ton frère, et ayant « obéi au Père jusqu'à la mort, la mort sur la croix », il est venu te rendre la dignité que tu avais perdue. Par le Christ, tu accèdes à la vie en Dieu, par la fidélité au Christ, par l'obéissance et par la sainte communion. N'aie pas peur de l'obéissance. L'obéissance à Dieu n'est pas une soumission servile, mais un acte d'amour».
Cette obéissance est le signe et le fruit de la foi inscrite dans notre nature. « C'est pour nous que le Christ a pris de la chair et du sang, dit saint Jean Chrysostome, et il nous donne Son propre Corps et Son Sang, afin que nous soyons, par eux, Ses proches, car en recevant la Nourriture sacramentelle - les saints mystères du Corps et du Sang - on devient une partie du Corps du Christ, on devient un frère et un cohéritier du Christ ». Amen.
Évêque MITROPHANE /Znosko-Borovsky/
Неделя 2-я Великого поста
Во Христе родные братья и сестры! Если человек хочет знать смысл и цель своего существования, он, прежде всего, должен познать самого себя: Кто я? В чем задача и оправдание моей жизни? Верный ответ на вопросы: «кто я?» и «в чем задача моей жизни?», дан нам в св. Писании и раскрыт св. Григорием Паламой, памяти которого посвящено 2-ое воскресенье Великого Поста.
Мы слышим рассуждения горе-ученых, что человек произошел от низших животных, – что обезьяна является его пра-предком. В подтверждение этих рассуждений указывают на общее в психической жизни животного и человека. Однако, психическая деятельность животных отражает только запросы их тела: питания, размножения и самосохранения. Да, эти запросы свойственны и человеку, но ведь человек способен подняться выше абсолютной зависимости от этих потребностей, – и в этой его власти над своей психофизической природой проявляется величие человека. Более всего, человек становится человеком только при обуздании своей психофизической природы.
Каково же учение о человеке, раскрытое св. Григорием Паламой? Человек создан Богом, Творцом вселенной. Создан «по образу и подобию Божию». Взят человек от земли, но ею он не ограничивается: Творец вдыхает в него «дух жизни» и от «духа жизни» зависит существование человека. Таким образом, в самую «структуру человека» включена вера, включен союз с Богом, связь с Богом. Уточним: в природу человека органически включена религия. Слово «религия» значит – «связь, союз». Вот почему столпы Церкви говорят, что душа человека «по природе христианка». Вот почему говорить о человеке, не связывая его с Богом, с Творцом – бессмысленно; это бы означало – лишить человека смысла и жизнь человека признать за злую гримасу сатаны.
«Сотворим человека по образу Нашему и по подобию Нашему», – сказано в св. Писании. Из всего живущего на земле только человек может притязать на звание «образа Божия», и в этом образе заключается высшее достоинство человека. Ни в одной из философских систем не возвышен так человек, как в христианстве. «Тела ваши, – говорит ап. Павел, – суть храм Духа Божия, живущего в вас».
В течение всего своего существования, человек продолжает быть связанным со своим Творцом. Чем поддерживается эта связь? Она поддерживается послушанием Богу, послушанием Его воле, Его закону. Но вот человек, первый Адам, вместо того, чтобы принять жизнь, как Божественный дар, захотел сам распоряжаться своей жизнью, захотел автономии – независимости, и выпал из послушания Богу. Этим непослушанием он нарушил связь с Источником жизни и мудрости.
Не будь нарушено послушание Богу, смерть была бы только простым переходом к Богу, теперь же она стала роковой, наказанием. Человек отверг внутренний закон присутствия в нем Бога и оказался предоставленным самому себе, своей обманчивой автономии. Тот, кто мечтал быть равным Богу, стал всего лишь смертным человеком. «Осуетился (человек) в своих умствованиях, – говорит ап. Павел, – омрачилось несмысленное сердце его и обезумел человек».
И вот во 2-ое воскресенье Великого Поста, устами святых, Господь обращается к нам и говорит: «Человек! Вспомни, откуда ты ниспал... познай свое благородство, не забудь о сродстве между тобою и Богом. Нет другой такой близости, как у тебя, у твоей души с Богом... Сын Божий – Христосъ восхотел быть братом твоим, и, «послушлив быв Отцу даже до смерти, смерти крестной», пришел, чтобы вернуть тебе утерянное тобою достоинство. Чрез Христа достигаешь ты жизни в Боге, достигаешь верностью Христу, послушанием и св. Причастием. Не бойся послушания. Послушание Богу, это не рабская покорность, а дело – дело любви».
Послушание это – знак и плод веры, вложенной в нплоти и крови, – говорит св. Иоанн Златоуст, – и Он дает нам самое Тело и Кровь, чтобы мы, благодаря им, стали Его сродниками», ибо, «принимая таинственную Пищу – св. Тайны Тела и Крови, – человек становится частью Христова Тела, становится братом и сонаследником Христу». Аминь.
Епископъ МИТРОФАНЪ /Зноско-Боровскiй/
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Dimanche de la Croix
Bien aimés frères et sœurs en Christ,
L’évangile du jour nous rappelle comment nous devons nous comporter pour mériter pleinement le nom de chrétiens. Il y a 2 semaines notre frère en Christ Marko Mantaropoulos avait partagé sur Facebook l’histoire bouleversante d’un chrétien orthodoxe syrien qui s’est fait décapiter il y a trois semaines par des musulmans, pour avoir refusé d’enlever sa croix et de renier Jésus. Paix à son âme ! Il est devenu martyr pour le Christ, un chrétien jusqu’au bout, comme nous sommes appelés à l’être dans l’évangile de ce dimanche. Jésus ne nous promet pas une vie facile, mais un chemin de renoncement et d’engagement total. Quelle différence entre le confort dont nous bénéficions ici et le sacrifice des martyrs du Christ en Syrie ! Sommes-nous prêts à suivre le Christ, ou sommes-nous sommes déjà apprivoisés par le confort qui nous entoure?
"Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même qu’il charge sa croix et qu’il me suive" (Marc 8 :34) Abandonner nos propres désirs, ambitions et volontés pour embrasser la volonté de Dieu. Saint Jean Chrysostome affirme que "le renoncement à soi-même est le commencement de la sagesse chrétienne, car celui qui s’attache à lui-même ne peut s’attacher au Christ." Il nous exhorte à détacher nos cœurs des biens terrestres et des passions, afin de suivre le Seigneur en toute liberté.
Saint Augustin ajoute que "se renoncer soi-même, c’est s’oublier dans l’amour de Dieu, en ne cherchant plus son propre intérêt, mais celui de l’Évangile." Ce renoncement n’est pas une perte, mais un gain spirituel, car en abandonnant notre propre volonté, nous découvrons la vraie vie en Christ.
Il nous est demandé aussi de porter notre croix, d’accepter la souffrance et les épreuves pour le Christ. À l’époque de Jésus, la croix était un instrument de mort, synonyme d’humiliation et de sacrifice. Saint Cyrille d’Alexandrie explique que "porter sa croix signifie se préparer à toute souffrance, persécution ou difficulté pour l’amour du Christ. Le disciple doit être prêt à suivre le Maître jusqu’au bout, même dans la douleur."
Saint Basile le Grand rappelle que "celui qui embrasse la croix embrasse la voie du salut", car par la souffrance, le croyant est purifié et devient plus semblable à son Seigneur. Porter sa croix, c’est aussi mourir à nous-mêmes chaque jour, en mettant de côté notre égoïsme et nos désirs charnels pour suivre pleinement le chemin du Christ.
Suivre Jésus signifie marcher dans ses pas avec foi et obéissance. Saint Irénée de Lyon nous avertit que "suivre Jésus ne consiste pas seulement à écouter ses enseignements, mais à les vivre avec constance, même quand le monde nous rejette." Il nous met en garde contre le danger d’une foi tiède, car "celui qui veut sauver sa vie en la préservant des exigences de l’Évangile la perdra" (v. 35).
Le Christ nous met en garde : "Que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ?" Saint Ambroise commente : "L’âme de l’homme est d’une valeur infinie, car elle est créée à l’image de Dieu. Aucune richesse terrestre ne saurait compenser sa perte." Ainsi, le disciple du Christ ne doit pas avoir honte de son Seigneur, mais le confesser avec courage devant le monde.
Dans la Divine Liturgie le diacre proclame : « Catéchumènes sortez ! » Autrefois les catéchumènes quittaient l’église après la lecture de l’Evangile et seuls restaient les chrétiens baptisés, appelés les « fidèles ». Ces premiers chrétiens étaient véritablement fidèles: persécutés, torturés, sciés et rendus à la mort pour le Nom du Christ. Plus ils mouraient, plus ils se multipliaient, car l’âme reconnaît qu’on ne peut mourir que pour la Vérité.
Aujourd’hui, notre foi est devenue tiède, de peur de perdre notre confort. La fidélité au Christ s’affaiblit, tout comme celle dans les familles, avec un nombre record de divorces. Pourtant, la famille est la première Église et la formatrice des générations futures.
Être disciple de Jésus a un prix, mais la récompense est éternelle. Les Saints Pères de l’Église nous rappellent que ce chemin de renoncement à soi-même, de porter sa croix et d’obéissance n’est pas un fardeau, mais une voie vers la vraie liberté. Le Christ promet que certains verront le Royaume de Dieu venir avec puissance, un avant-goût de Sa gloire future. Acceptons cet appel avec joie et engagement, en sachant que renoncer à nous-mêmes pour le Christ est la meilleure décision que nous puissions prendre.
Sommes-nous prêts à tout abandonner pour suivre Jésus ? Aujourd’hui, choisissons de renoncer à nous-mêmes, de porter notre croix et de suivre notre Seigneur avec fidélité et amour, comme l’ont enseigné les saints Pères avant nous. Amen.
Prêtre Zhivko Zhelev
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Le fondement évangélique du jeûne
Aujourd'hui, frères et sœurs bien-aimés, nous avons lu le récit de l'Évangile de saint Marc sur la guérison par Jésus-Christ de l’enfant sourd et muet, possédé par un démon, et pour lequel son père demandait de l’aide : « Esprit sourd et muet » dit le Seigneur à l'impur, « je te l'ordonne, sors de cet enfant et n'entre plus en lui. En criant et en le secouant violemment, l'esprit mauvais sortit, et l'enfant devint comme un mort, de sorte que beaucoup disaient qu'il était mort. Mais Jésus le prit par la main, le fit lever et il se tint debout ».
Mais voyez combien était mauvais le démon qui tourmentait le garçon. Son père a raconté au Seigneur que chaque fois que le démon le saisissait, il le jetait par terre, et le pauvre garçon avait de l'écume à la bouche et grinçait des dents. Et la même chose s'était produite lorsque son père l'avait amené au Sauveur. Le Seigneur demanda au père, comme s'il ne le savait pas, alors qu’étant Dieu Il savait tout : « Depuis quand cela lui arrive-t-il ? ». Le père répondit que c'était depuis l'enfance, et ajouta que le démon l'avait jeté plusieurs fois dans le feu et dans l'eau pour le faire périr et il demanda au Seigneur d'avoir pitié de lui et de son fils, et de l'aider s'Il le pouvait. Jésus lui dit : « Si tu peux croire, tout est possible à celui qui croit ». Et le malheureux père de peu de foi s'écria avec des larmes : « Je crois, Seigneur, viens en aide à mon incrédulité ».
Vous voyez quelle puissance le Seigneur attribue à la foi et à celui qui croit : « Tout est possible à celui qui croit », dit-Il. Le croyant peut chasser les démons et guérir toutes sortes de maladies. Mais combien l'incroyant est impuissant et pitoyable ! Il ne peut pas se contrôler lui-même, ni vaincre ses propres péchés, mais comme un esclave, il se met à leur service et est tourmenté par eux. Comme le malheureux père avait d'abord amené aux apôtres son fils possédé par le démon, et qu'ils n'avaient pu le chasser, ces derniers demandèrent alors en privé au Seigneur : « Pourquoi n'avons-nous pas pu le chasser » ? Le Seigneur leur répondit : « Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière et le jeûne » (Marc 9:17-29). Voilà pour ce qu’il en est de l'éloge du Seigneur sur le jeûne et la prière.
C'est là le fondement évangélique du jeûne. Pourquoi alors ceux qui se disent disciples de l’Évangile ont-ils banni le jeûne de leur vie communautaire, comme s’il était inutile ! N'est-ce pas à cause de cela que les passions, les iniquités et les démons de toutes sortes se sont multipliés parmi nous, n’est-ce pas du fait que certains chrétiens ont rompu leur union avec l'Église et ont rejeté la prière et le jeûne comme une chose superflue, et vivent maintenant comme du bétail privé de raison, mus seulement par divers désirs, tandis que d'autres, dans leur méchanceté, l'écume à la bouche, comme de vrais démoniaques, se livrent à toutes sortes d'atrocités : meurtres, suicides, incendies criminels, subversions, explosions, etc. Oui, frères et sœurs bien-aimés, c'est justement à cause de l'incrédulité, de l’intempérance, de l'impureté et de toutes les conséquences pernicieuses de cette incrédulité que ces personnes en sont arrivées à une telle violence et une telle agressivité.
Frères et sœurs ! Attachons-nous de tout notre cœur à la foi et à l'Église de Dieu, cette arche unique de salut, qui nous sauve du déluge de feu qui, lorsque l’heure viendra, s'abattra sur tous les mécréants. Attachons-nous aux règles sacrées de l'Église, qui nous mènent au salut ; observons sans faillir les jeûnes et les prières, soyons assidus aux offices divins ! Le diable, l'ennemi de notre salut, ne sommeille pas, mais, comme un lion rugissant, il marche à nos côtés, cherchant qui dévorer (1 Pierre 5:8), et combien il en a déjà dévoré ! Le jeûne et la prière effectués avec assiduité, avec humilité, avec foi et amour, sont des armes puissantes contre le diable et contre toutes les passions qui luttent en nous. Amen.
Saint JEAN de Kronstadt
Евангельская основа поста
Сегодня, возлюбленные братия и сестры, читано было евангельское повествование от Марка об исцелении Иисусом Христом бесноватого глухого и немого отрока, за которого просил отец его. «Дух немой и глухой»! сказал Господь нечистому, «Я повелеваю тебе, выйди из него, и впредь не входи в него. И вскрикнув, и сильно сотрясши его, злой дух вышел; и отрок сделался, как мертвый, так что многие говорили, что он умер. Но Иисусъ, взяв его за руку, поднял его; и он встал».
Но послушайте, сколь зол был мучивший отрока демон. Отец этого отрока говорил Господу, что демон, где только ни схватывал его, бросал его на землю, – и несчастный испускал пену изо рта, скрежетал зубами своими. Это же сделалось и на тот раз, когда отец привел его к Спасителю. И когда Господь спросил отца, как бы не ведая, хотя, как Богъ, все знал: «Как давно это сделалось с ним»? Тот сказал, что – с детства, и прибавил, что демон много раз бросал его и в огонь и в воду, чтобы погубить его; и просил Господа – сжалиться над ним и сыном, и помочь, если что может. Иисусъ сказал ему: «Если сколько-нибудь можешь веровать, – все возможно верующему». И несчастный маловерный отец со слезами воскликнул: «Верую, Господи! помоги моему неверию».
Видите, какую силу Господь приписывает вере и верующему: «Все возможно верующему», говорит Он. Верующий может и бесов изгонять и всякие болезни исцелять. А как безсилен и жалок неверующий! Он и с собою совладеть не может и грехов своих одолеть не может, но, как раб, служит им и мучится ими. Так как несчастный отец сначала приводил бесноватого сына своего к апостолам и они не могли изгнать из него этого беса, то они наедине спросили Господа: «Почему мы не могли изгнать его»? Господь на это сказал им: «Сей род не может выйти иначе, как от молитвы и поста» (Мк. 9:17–29). Вот и похвала от Господа посту и молитве.
Вот евангельская основа поста. Отчего же именующие себя последователями Евангелия изгнали из общежития пост, как бы ненужный! Не оттого ли ныне у нас умножились страсти и беззакония и бесноватые разного рода, что некоторые из христиан разорвали союз с Церковью и отвергли, как излишнее дело, молитву и пост и живут на подобие скотов безсловесных, водясь только похотями различными, а иные – в злобе своей, с пеной у рта, как истые бесноватые, устремились на всякия злодеяния: на убийства, самоубийства, поджоги, подкопы, взрывы и пр. Да, возлюбленные братия и сестры, подобные люди дошли до такого ужасного неистовства именно от неверия, невоздержания, нечистоты и от всех пагубных последствий этого неверия.
Братия и сестры! Будем всем сердцем держаться веры и Церкви Божией, этого единственного спасительного ковчега, спасающего от всемiрного огненного потопа, который постигнет в свое время всех беззаконных. Будем держаться священных установлений Церкви, ведущих нас ко спасению, будем содержать неизменно посты и молитвы и усердствовать к службе Божией! Диавол, враг нашего спасения, не дремлет, но, как рыкающий лев, ходит около нас, ища кого поглотить (1Пет. 5:8), и – сколь многих поглотил! Пост и молитва с усердием, со смирением, с верою и любовию, – сильное оружие против диавола и против всех страстей, воюющих в нас. Аминь.
Cвятой IОАННЪ Кронштадтскiй