La France Orthodoxe
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Il se trouvera sans doute des bonnes consciences pour s'indigner de cette évocation "musclée" de Mgr Lavr. Toutefois, gardons-nous de confondre violence et virilité, foi orthodoxe et mièvrerie. Concernant le bilan de l'œuvre de celui qui fut le fossoyeur d'une certaine idée de l'Eglise Hors-Frontières, la rudesse du jugement porté répond exactement à l'affirmation de Khomiakov en réponse à ceux qui lui reprochaient la rudesse de ses propos contre les Latins : ce n'est pas le mot qui est rude, mais le fait. Autrement dit, considérons plutôt les actes de celui qui incarnera définitivement la reddition volontaire et piteuse d'un des tous derniers bastions de vérité face à l'apostasie universelle en livrant aux pourceaux la perle de la confession orthodoxe préservée pendant huit décennies par des hiérarques, des pasteurs et des fidèles qui nous ont transmis ce que mille ans de Russie orthodoxe avait cristallisé de meilleur. Les laudateurs du défunt se sont exclamés à profusion, voyant de la bienveillance divine dans le fait que la mort l'avait surpris le jour du Triomphe de l'Orthodoxie et que le quarantième jour tombait le Jeudi Saint, jour de l'institution de la Sainte Cène. Un même événement peut donner lieu à des lectures différentes, voire opposées, le fait est bien connu. S'il fallait trouver une signification symbolique au hasard des dates, ne serait-il pas plus judicieux de rappeler que pour le Triomphe de l'Orthodoxie l'Eglise fulmine les anathèmes dont certains frappent directement Mgr Lavr dans ses derniers errements et que le Grand et Saint Jeudi l'Eglise rappelle abondamment la trahison de Judas. La coïncidence devient alors lourde de signification et la sentence s'applique également à tous ceux qui ont activement collaboré à la trahison de Lavr ainsi qu'à la masse des médiocres qui, par pusillanimité, participent à un crime qu'ils n'auraient jamais commis d'eux-mêmes et œuvrent dorénavant à l'établissement du nouvel ordre mondial. A tous ceux qui, ne comprenant pas le sens des choses, chantent "Mémoire éternelle", le professeur Jean Besse rappelle le "Damnatio memoriae" que la Rome antique aurait assurément réservé à Mgr Lavr.
La Rédaction
DAMNATIO MEMORIAE
Quand s'éteignaient dans la Rome antique des empereurs au rôle néfaste, on procédait non à leur apothéose, mais à leur damnatio memoriae. On imposait ainsi un lourd silence, comme le relate Suétone, sur les actes et le souvenir de ces Césars maudits que n'honorerait plus aucun buste, aucune statue, aucune inscription.
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Christ est ressuscité des morts, par la mort Il a vaincu la mort
et à ceux qui sont dans les tombeaux, Il a donné la vie !
Les moines Emmanuel et Pacôme ont vécu de longues années dans une foi erronée, mais le Christ, qui est Lumière et Vérité, les a illuminés par le baptême, a renouvelé leurs vêtements angéliques et les a bénis à mener leur podvig dans le skite de saint Nil Sorsky. Ce faisant, aspirant au ciel, tout en restant sur leur terre natale et faisant revivre le monachisme de l'Eglise Russe Hors-Frontières, sortis du tombeau, de tout leur cœur, de toute leur force et de toute leur âme ils clament en latin à Celui qui les a illuminés : Christ est ressuscité des morts !
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A tout le clergé et aux enfants fidèles et bien-aimés en Christ
du Diocèse d'Europe Occidentale
de l'Eglise Orthodoxe Russe Hors-Frontières
"Le Christ naоt, glorifiez-le !"
Nous voici de nouveau dans l'attente fébrile de la Nativité lumineuse de notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ ... En Orient brille déjа l'étoile qui nous guide et les mages se pressent а sa suite avec leurs présents, les Juifs se rendent docilement chacun dans sa ville pour le recensement prescrit par Rome, tandis que la Vierge âgée de 15 années, tremblante, s'apprête а devenir Mère de l'Enfant-Dieu et ne sait pas encore que sa Délivrance sera indolore et qu'elle restera Toujours-Vierge : le Seigneur, en effet, ne peut rien endommager, Il ne peut que guérir.