28-e DIMANCHE après la PENTECÔTE


Matines : Luc XXIV, 36-53
Lit
urgie : Col. I, 12-18 ; Luc XVIII, 18-27


AU NOM DU PÈRE DU FILS ET DU SAINT-ESPRIT !
Bien-aimés Frères et Sœurs,


I – C’est sur l’expression de la gratitude que commence – au milieu d’une phrase ! – la péricope de l’épître de ce jour : «… Louant Dieu qui nous a choisis, nous conduisant au royaume de Son Fils bien-aimé qui, par Son Sang, nous a libérés du péché …».

C’est en Christ en effet que commence tout et qu’aboutit tout. Il est l’image du Dieu invisible, l’icône divine. Il a été engendré avant les siècles, et tout ce qui existe visible et invisible a été fait par lui et pour lui. Il est avant toutes choses et toutes choses subsistent par Lui. Il est la Tête du Corps de l’Eglise.

Il est ce Commencement et Il est, Lui le Ressuscité, le premier-né d’entre les morts, «afin qu’Il soit le Premier en tout

Voilà ce que nous dit l’épître de ce jour et vous voyez combien est non seulement dérisoire, mais littéralement folle l’ingratitude de tous ceux qui Le méconnaissent. Nous Lui devons tout, notre existence en ce monde et notre Foi qui est promesse d’immortalité …

Car non seulement Il nous a créés, mais, par Son Sang, Il nous a rachetés !

Il s’est fait Homme comme nous. Dans le 6-e évangile de matines, il apparaît à Ses apôtres après la Résurrection, Il leur montre Ses plaies, et comme Ses disciples doutaient encore, Il leur demande à manger et sous leurs yeux Il mange le poisson et le miel. Il franchit les murailles et les portes fermées, et Il peut manger comme nous.

Car Il est Vrai Dieu et Vrai Homme.

Soyons bouleversés de reconnaissance, et adorons-Le !

II – L’Evangile de ce jour est celui d’un homme de bonne volonté – en apparence ! – qui commence par se faire réprimander en disant au Christ : «Mon bon Maitre !» - «Pourquoi dis-tu que je suis bon : Dieu seul est bon» … Mais cet interlocuteur poursuit en disant : «Que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ?» - «Tu connais la Loi ?» Cet interlocuteur témoigne qu’il la connaissait et qu’il l’avait appliquée depuis sa jeunesse. Quand le Christ eut entendu cela, Il lui dit : «Il te manque encore quelque chose : vends tes biens et donne-les aux pauvres et suis-moi

Cet homme fut attristé car il avait de grands biens et le dialogue finit là. Le Christ poursuit en disant : «Qu’il est difficile à ceux qui ont beaucoup de biens d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile de faire passer une corde par le trou d’une aiguille …»

Mais alors, disent les auditeurs troublés, qui peut donc être sauvé ? Et le Christ répond : «A l’homme, c’est impossible, mais à Dieu, tout est possible !»

Le Salut, vous le comprenez Frères et Sœurs bien-aimés, est au-delà des forces humaines, au-delà de la meilleure bonne volonté. Mais la Miséricorde de Dieu est infinie !

Soyons humbles – car il faut se connaître soi-même ! – mais ayons confiance en Celui qui nous a créés et qui nous a RACHETÉS !

AMIN

 

 

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